J'était effrayé et énervée...triste aussi, tout cela ne devait pas se passer comme ça ! On devait juste entrer, prendre ce qui nous intéressaient et repartir aussi vite ! Mais malheureusement, l'homme à entendu un bruit et est descendu, suivi de sa femme qui comptait probablement prévenir les flics. C'est à moi qu'il c'est attaqué, je ne pensais pas qu'un coup de batte dans le dos fassent aussi mal...Cet enfoiré m'a balancé un tas d'insanité et a hurler à sa femme d'appeler les flics, il à retiré le masque que je portais et ma regarder droit dans les yeux. J'y ai vu d'abord de la surprise, peut-être ne s'attendait-il pas à voir une gamine cambriolé sa maison, et puis un éclair de douleur lui traversa le regard. Velcane venait de lui planté son poignard dans le dos. Je me suis relevée en grommelant et ai regardé mon frère
-"Tu l'as tué...putain...On doit se tirer !! "
-"Il le méritait ! Il t'as fait mal"
Il me prit par la main et nous allions nous diriger vers la porte d'entrée quand Gabriel est arrivé, il ne portait lui non plus son masque et du sang coulait en un mince filet de son front. Je me dirigea rapidement vers lui car , tout cela était de ma faute...Si j'avais été un peu plus sur mes gardes
-"La femme...Elle est inconsciente ! On ne peut pas partir comme ça ! "
Il me tint contre lui et regarda Velcane
-" Va voir a l'étage si il y a quelqu'un d'autre. Il va falloir aussi s'occupé de la femme...elle m'a vu" il me regarda et je compris.
-"On peut pas la tué !! Déjà avec ce que Velcane à fait...on risque gros ! Je veux pas aller en prison Gab' ! Je veux pas ! " ma voix tremblait et je sentais les larmes monter.
-"Calmes toi, Nous n'irons pas en prison ! On va se débarrasser d'eux et effacer nos traces. On rentrera au campement comme si il ne s'était rien passer et on oubliera cette affaire "
Il me caressa les cheveux et me sourit . Nous n'étions pas à nos premier larcins que voulez-vous, voyantes dans une foire ne payait pas aussi bien qu'on le pensait ! Il fallait qu'on vive et donc on à fait ce qu'on faisait le mieux ... Mais cette fois-ci...c'était vraiment aller trop loin... L'homme était la, étendu en train de se vider de son sang et la femme dans la cuisine inconsciente la bienheureuse. Velcane descendit les marches 4 à 4 et revint vers nous
-"Y a une gosse !! Putain, je peux pas tué une gosse !! " Il tremblait et nous regardait tourà tour " Je peux pas !! je peux pas !! " il gigotait sans arrêt et se triturait les mains.
- "Je m'occupes de la femme, occupes toi du mari ! Trouves quelques chose pour le mettre dedans et de quoi nettoyer le sang ! " Il me regarda et soupira" Occupes toi de l'enfant ! "
Il se détacha de moi et se redirigea vers la cuisine. Je regarda l'escalier et me mis a trembler légèrement, Velcane s'était déjà attelé à la tache que Gabriel lui avait attribué. Je commença à monter les marches, doucement, je sentais mon sang battre dans mon cerveau tandis que je gravissait la volée d'escalier. Sans m'en rendre compte, j'arrivais sur le palier plus vite que je ne l'aurais souhaité , et je commença avancé vers la chambre. Je n'eu pas de mal a trouvé...Une petite fille, il y avait des papillons sur la porte de sa chambre...Je pris une grande bouffée d'air et ouvrit doucement la porte, la petite veilleuse était elle aussi en forme de papillon et m'aida à m'orienté dans la chambre. Le petit lit blanc se trouvais au centre de la pièce, la petite dormait d'un sommeil de plomb, rien n'aurait plus troublé ce repos, si ce n'est la mort... J'avança encore et me retrouva à côté du lit , la petite n'avait que 5 ans, mon dieu 5 ans... Je pris une grande inspiration et attrapa doucement le coussins sous sa tête, elle ne bougea que pour se remettre en boule . J'avança le coussins vers son visage et ferma les yeux.
-"NON ! Pitié ! NON " Un bruit sourd se fit entendre au rez de chaussée et me troubla encore plus . Je rouvris les yeux et vit la petite me fixer, le bruit l'avait réveiller Elle ne bougea pas et me regarda,puis bailla doucement.
-"Elle est ou ma maman?" Elle frotta doucement ses yeux et commença à se relevé.
-"Je... Rendors toi, tu vas bientôt la voir "
Je souris et les larmes me monta aux yeux . D'un coup je pressa le plus fort possible le coussin contre sa petite tête et attendit. Elle se débâtit de toute ses forces mais ne résistât pas longtemps. Petit à petit, son corps cessa de se battre et elle finit pas ne plus bouger. Je resta encore comme ça pendant un moment , qui m'avait paru une éternité . Je me mis à pleurer, a grosses goutte et ne sut pas retenir un cri, un cri d'horreur...Au bout d'une minute, je me relevé et n'osa pas retiré le coussin...Je pris la petite couverture et enveloppa le corps dedans, je le pris à bras et sortit de la chambre, les larmes ne cessant pas de couler.
Mes frères étaient dehors et m'attendaient, les corps dans le coffre. Gabriel était assis contre celui ci et fumait une cigarette. Velcane triturait de nouveau ses mains et me regarda, il ne dit pas un mot, d'ordinaire lui qui était si bavard, puis baissa la tête. Ils s'écartèrent et je mis le corps avec les autres.
Personnes ne parla pendant le trajet, on arriva à un lac. Gabriel stoppa la voiture et en sorti. Il ouvrit le coffre et commença à "décharger" . Velcane et moi sortîmes quelques secondes après lui et Velcane fit de même... Je n'arrivait même pas a m'approcher du coffre.
-"Trouvez moi des grosses pierres, assez pour les faire couler !"
Gabriel avait déjà poser le corps du mari près du lac. Je hocha la tête et me mit en quête des pierres. Je revins quelques minutes plus tard avec les plus grosses et évidement les plus lourdes. Après un instant , mes frères lancèrent les corps dans le lacs et nous les regardâmes tout les trois couler en silence.
-"Tout cela restera entre nous. Personnes dans le campement ne doit savoir. Si on nous demandes, on était partit boire un verre quelques part en ville."
Gabriel s'alluma une autre cigarette et regarda au loin.
-"Je retournerais chez le médecin...pendant un moment..."
Cette phrase était sortie sans que je n'y ai vraiment réfléchie J'essuya mes larmes qui avaient cessé de couler et respira profondément.
-" J'aurais un alibi...Je préfère m'éloigner du camps...pour l'instant ".
Mes frères acquiescèrent en silence, nous rentrâmes dans la voiture sans un mot.
Ce soir la, nous avons briser trois vies, je ne l'oublierais jamais. Je m'en voudrais jusqu’à la fin de mes jours. Après cette nuit la, je suis partie m'installer chez le médecin. La bas, j'étais bien, je n'avais pas à penser à ce drame...Car il y en avait des bien pires dans cette maison...
Azazelle
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